Voici un petit rendu de la compétition de ce matin.
Clément c'est très bien débrouillé.
Encore un petit effort et il pourra passer dans la catégorie supérieure !
http://www.youtube.com/watch?v=FkRD3N1rkfk
dimanche 21 novembre 2010
dimanche 3 octobre 2010
Une soirée à l'entrainement
C'est reparti pour la saison de patin. Cette année Inès s'y met.
Clément continue sa progression.
Histoire de voir cela en images, voici un petit film.
Indice: Inès a un casque rose (évidemment) et Clément une combinaison bleue
http://www.youtube.com/watch?v=26nr50-7jyc
Clément continue sa progression.
Histoire de voir cela en images, voici un petit film.
Indice: Inès a un casque rose (évidemment) et Clément une combinaison bleue
http://www.youtube.com/watch?v=26nr50-7jyc
jeudi 26 août 2010
Guidoune, pitoune, poupoune, nounoune, coucoune, toutoune, doudoune, chouchoune, minoune, moumoune,…!!!
- “Qu’est-ce que ça veut dire guidoune ?Ti-coune est quelqu’un de pas très futé ou d’un peu étrange… C’est un terme difficile à décrire!
- Euf… c’est genre une fille mal vue, facile…
- Ben, c’est quoi la différence avec pitoune ?
- Euf… pitoune c’est plus comme une belle fille qui s’habille trop sexy…
- C’est pas une poupoune ca?
- Ouin… une poupoune, c’est moins méchant que pitoune… quoique ça dépend…
- Alors je peux dire “poupoune” à ma blonde ?
- Si cela constitue une taquinerie ou une farce… oui.
- Ah… Nounoune, c’est quoi ?
- Une niaiseuse, pas vite vite… une coucoune quoi!
- Une coucoune ?
- Ben oui, c’est la même chose.
- Une guidoune est-elle automatiquement nounoune?
- Non.
- Et pour toutoune ?
- Ca, c’est une fille plutôt dodue… comme dans “grosse toutoune”.
- Y a des synonymes ?
- Oui, doudoune, mais c’est plus gentil dire ça que toutoune.
- Je peux dire doudoune à ma blonde ?
- Non, sauf si tu veux qu’elle te fasse la baboune… t’es mieux de lui dire chouchoune…
- Chouchoune ?
- Ma chouchoune d’amour.
- Ok. Est-ce qu’une guidoune peut être une poupoune en même temps?
- Non. Mais que tu sois une guidoune, une pitoune, une poupoune, une doudoune, une toutoune, une coucoune ou une nounoune: c’est jamais vraiment positif! À cela tu ajoutes aussi minoune et moumoune…
- Ca devient compliqué…
- Une minoune, c’est une guidoune au chômage, un vieux char ou un chat.
- Une moumoune, c’est quelqu’un de peureux ou un homme avec des manières efféminées.
- Donc, si je comprends bien, une guidoune, finalement, c’est une ancienne pitoune devenue toutoune qui fait la baboune parce qu’elle se trouve nounoune d’avoir été moumoune ?
- Vitement de même, on peut dire ça, oui
- Merci chouchoune…
- Ya pas de quoi mon ti-coune !
- Ti-coune ?????”
samedi 27 février 2010
Finale régionale de patin de vitesse C'LFUN
Ce matin, réveil aux aurores vers 6h pour nous rendre à la patinoire Saint-Michel de Montréal. C'est la finale régionale de patin de vitesse C'L'FUN (format de compétition pour les débutants).
Clément avale vite un bol de lait mais rien d'autre. Départ à 6h30, arrivée à l'aréna à 6h56, début des courses à 8h00.
Clément est dans la catégorie des minimes (7-8 ans). Au programme :
- 1 tour (111m) : premier
- Finale du 111m : 4ème
- 3 tours et demi (388m) : premier
- Finale du 388m : 2ème
- 2 tours (222m) : 3ème
Ce qui fait au final une belle troisième place et une médaille de bronze.

Voilà une dure journée pour un champion !
Prochain rendez-vous : le 10 Avril pour la finale provinciale (du Québec) à Québec.
Clément avale vite un bol de lait mais rien d'autre. Départ à 6h30, arrivée à l'aréna à 6h56, début des courses à 8h00.
Clément est dans la catégorie des minimes (7-8 ans). Au programme :
- 1 tour (111m) : premier
- Finale du 111m : 4ème
- 3 tours et demi (388m) : premier
- Finale du 388m : 2ème
- 2 tours (222m) : 3ème
Ce qui fait au final une belle troisième place et une médaille de bronze.
Voilà une dure journée pour un champion !
Prochain rendez-vous : le 10 Avril pour la finale provinciale (du Québec) à Québec.
vendredi 26 février 2010
Les anciens montrent l'exemple
Salut à toutes et tous,
Les JO ont au moins cet avantage de fournir de beaux exemples aux jeunes. Lors de l'entrainement de patin de vitesse de Clément cette semaine, le club a organisé une soirée d'encouragement avec grand écran diffusant la course de Tania Vicent en direct, avec la présence d'Amélie Goulet-Nadon.
Ces deux patineuses qui ont débuté leur carrière à Laval-Fabreville ont réussi je suis sûr, à motiver la troupe des plus jeunes.
Ci-joint un article de la presse locale. Vous allez certainement reconnaitre quelqu'un sur la photo...
http://www.courrierlaval.com/article-435188-Les-patineurs-de-Fabreville-derriere-Tania-Vicent.html
http://www.courrierlaval.com/article-i435249-Amelie-heureuse-pour-Tania-Vicent.html
Nous avons l'avantage de soutenir 2 grandes nations sportives. Cette fois-ci, on ne le cache pas, c'est du côté du Canada que vont nos encouragements (c'est tellement plus facile pour les sports d'hiver, vous me direz...)
Bye
Guillaume
Les JO ont au moins cet avantage de fournir de beaux exemples aux jeunes. Lors de l'entrainement de patin de vitesse de Clément cette semaine, le club a organisé une soirée d'encouragement avec grand écran diffusant la course de Tania Vicent en direct, avec la présence d'Amélie Goulet-Nadon.
Ces deux patineuses qui ont débuté leur carrière à Laval-Fabreville ont réussi je suis sûr, à motiver la troupe des plus jeunes.
Ci-joint un article de la presse locale. Vous allez certainement reconnaitre quelqu'un sur la photo...
http://www.courrierlaval.com/article-435188-Les-patineurs-de-Fabreville-derriere-Tania-Vicent.html
http://www.courrierlaval.com/article-i435249-Amelie-heureuse-pour-Tania-Vicent.html
Nous avons l'avantage de soutenir 2 grandes nations sportives. Cette fois-ci, on ne le cache pas, c'est du côté du Canada que vont nos encouragements (c'est tellement plus facile pour les sports d'hiver, vous me direz...)
Bye
Guillaume
dimanche 21 février 2010
Concert de Clément
Voici Clément lors de son premier concert. Il a choisi de jouer Vois sur ton chemin, extrait du film Les Choristes. J'avoue que c'est vraiment bien pour 4 mois de piano.
Mais je vous laisse seuls juges.
Guillaume
mercredi 17 février 2010
JO Vancouver : Le «Frenchgate» et ses suites
Décidement, les JO font couler beaucoup d'encre ici, et ce n'est pas dans la rubrique sportive...
Quoique l'on puisse considérer que la langue française ici, c'est un peu du sport !!!
Guillaume
Quoique l'on puisse considérer que la langue française ici, c'est un peu du sport !!!
Guillaume
Vincent Marissal La Presse |
Les Jeux olympiques de Vancouver n'en sont qu'à leurs premiers jours, mais on doit déjà constater qu'ils n'offrent pas, jusqu'ici, le grand moment de communion nationale dont rêvaient les stratèges conservateurs l'automne dernier.
Les Jeux faisaient partie intégrante de l'«opération prorogation» de Stephen Harper, en décembre. On ferme le Parlement juste avant Noël, on réapparaît en force lors des JO, et tout le monde applaudit le franc succès (et le gouvernement, par ricochet).
Comme quoi il ne faut jamais essayer de trop prévoir en politique parce que, finalement, on maîtrise bien peu de choses. Même lorsqu'on s'appelle Stephen Harper et qu'on a tendance à vouloir tout régenter.
De quoi parle-t-on depuis vendredi? D'un bête et tragique accident de luge, du manque de neige et de l'absence du français lors de la cérémonie d'ouverture.
Bon, soyons juste: l'angle de la piste de luge et la rareté de la neige, ce n'est pas la faute du gouvernement Harper.
Le mépris du français, par contre, c'est une autre histoire. Dans un pays hypersensible aux questions linguistiques, un pays dirigé par un premier ministre anglophone qui prend soin de commencer toutes ses interventions en français, le gouvernement fédéral doit veiller au grain. D'autant plus que ce gouvernement ne se gêne pas pour intervenir auprès d'organismes, de ministères, de groupes, etc., pour faire passer ses messages.
Que le ministre du Patrimoine, James Moore, déplore le peu de place fait au français dans cette cérémonie, c'est très bien, mais il aurait mieux fait d'intervenir AVANT pour s'assurer que tout le monde comprenne bien la commande.
Le plus crasse de l'histoire, ce n'est pas tant que le français ait été relégué, encore une fois, au rang de langue indigène; c'est que plusieurs personnes et organismes sonnent l'alarme depuis des mois.
Le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, a interpellé le comité organisateur il y a plusieurs mois. Les francophones hors Québec - en particulier la Fédération des francophones de la Colombie-Britannique - et le gouvernement du Québec ont indiqué il y a un bon moment que le français devait avoir sa place aux JO.
De nombreux journalistes, dont votre humble serviteur en novembre dernier, ont soulevé et dénoncé des lacunes impardonnables. Le fait, par exemple, de demander à la dernière minute à un chanteur anglophone de traduire une de ses chansons pour que quelques mots de français résonnent durant la fête pour le compte à rebours avant les Jeux. C'était il y a un an. On aurait dû comprendre la leçon et ajuster le tir.
Autre exemple: les autorités de l'aéroport de Vancouver ont réalisé en catastrophe, trois mois avant les Jeux, qu'ils n'avaient pas de services en français. Et le fait, plus révélateur encore, que le COVAN n'avait, au sein de sa direction, aucun membre capable de s'exprimer correctement en français. Même pas pour un clip à la télé!
Ces incidents auraient dû allumer des voyants rouges, mais le COVAN, de toute évidence, a préféré fermer les yeux.
Le plus frustrant, ce n'est pas, en soi, le manque de français. Ce n'est pas, non plus, de réaliser que le Canada n'est PAS un pays bilingue (I'm not that naive, comme on dit à Vancouver: ça fait 20 ans que je sillonne ce pays dans tous les sens). Le plus frustrant, c'est que l'on méprise sciemment l'autre langue officielle, en toute connaissance de cause, sans même avoir la décence de dire: «Oops! Sorry.» La réponse du COVAN sonnait beaucoup plus comme f... y...!
La controverse sur le choix des concepteurs (australiens!) de la cérémonie continue par ailleurs à alimenter les discussions à Vancouver. Il semble que de grands noms, comme Robert Lepage, ont été pressentis et qu'ils étaient intéressés (et certainement compétents), mais le COVAN aurait trop tardé à les embaucher formellement. Si on veut un Robert Lepage, on l'attache des années à l'avance avec une entente formelle. Autrement, il ira ailleurs, où on se l'arrache.
À Vancouver, dans les milieux politiques, on dit aussi qu'on aurait demandé à Gilles Vigneault de céder les droits de sa célèbre chanson Mon pays, mais qu'il aurait refusé.
Sur le front politique, reste à voir quelles répercussions le «Frenchgate» aura sur le mouvement souverainiste.
Il y a toujours un risque, pour les ténors souverainistes, à jouer la carte de la rancoeur et de l'humiliation mais, dans ce cas-ci, on ne pourra pas les blâmer de manifester leur indignation. Même les fédéralistes québécois sont consternés!
Plus besoin qu'une bande de red necks brûlent un drapeau québécois à Brockville. On froisse le drapeau québécois devant un milliard de téléspectateurs en ouverture des Jeux olympiques.
Même le gouvernement fédéral est outré, sans oublier le commissaire Graham Fraser, qui était déjà très inquiet de la situation en novembre dernier lorsque je lui avais parlé de mes constats à Vancouver.
Les souverainistes n'ont pas su, à ce jour, récupérer à leur avantage la querelle Québec-Ottawa sur l'environnement, mais la langue, c'est leur premier champ d'expertise.
À l'orée du 20e anniversaire de la mort de Meech, il est certainement de bonne guerre que les leaders souverainistes tentent de remobiliser leur base en rappelant ce qui n'a toujours pas été réglé entre le Québec et le reste du Canada.
vendredi 12 février 2010
ES-TU UN VRAI QUÉBÉCOIS DE SOUCHE ?
|
jeudi 11 février 2010
Le français olympique serait-il vraiment à l'abandon ?
Décidemment, Le baron de Coubertin doit remuer dans sa tombe. Il semble que la mince chance pour la langue française de résister (qui jusque là se matérialisait dans les jeux olympiques) est en train de s'effondrer. Encore plus choquant dans un pays qui annonce officiellement son bilinguisme. Avec mon oeil étranger, je comprends maintenant que bilingue signifie français au Québec et anglais dans le reste du Canada... Réjean Tremblay La Presse |
(Vancouver) Je suis arrivé à l'aéroport de Vancouver avec Simon Drouin. Lui s'en allait à Whistler, moi au chic Days Inn sur le boulevard Taschereau de Vancouver. À 15 minutes d'autobus et à 30 minutes de train du centre-ville.
J'ai dit à Simon qu'il fallait être persévérant si on voulait avoir du français au Canada et aux Jeux olympiques. Regarde-moi aller que je lui ai dit.
La dame m'a donc accueilli avec un sourire: «May I help you?» J'ai souri moi aussi et j'ai répondu: «Bien sûr, je voudrais mon accréditation pour les Jeux.» Elle a blanchi et a ralenti le débit pour m'expliquer qu'elle ne parlait pas français.
J'avais dit à Simon que je serais persévérant: «Je ne parle que français.» Elle n'a rien compris, mais elle a bien deviné que j'étais un demeuré qui ne parlait pas anglais. Que faire? Parler encore plus lentement, mais en anglais. Elle paniquait, elles étaient rendues trois ou quatre devant moi à m'expliquer qu'il y avait toujours quelqu'un qui parlait français à l'accréditation de l'aéroport, toujours... sauf aujourd'hui.
Mais comme j'étais un demeuré qui ne parlait que français, je ne comprenais pas et je souriais.
La madame a tellement paniqué qu'elle m'a remis mes documents sans compléter l'accréditation. En disant Media Center. Media Center. Je répétais Media... Media...
N'empêche que j'étais mal pris. C'est bien beau être persévérant mais je ne me retrouvais pas accrédité; sans carte à chien autour du cou aux Jeux, aussi bien dire qu'on est tout nu.
Je me suis pointé partout à l'aéroport. Sans jamais rencontrer quelqu'un capable de me guider vers les navettes. Rendu aux navettes, j'ai parlé en français à tout le monde. Personne n'a compris, mais on s'énervait tellement que je suis monté à bord sans accréditation... et sans problème.
Dans l'autobus, j'ai donc appelé Jacques Gauthier, l'homme de confiance de Stephan Harper pour le fait français aux Jeux olympiques de Vancouver.
Il était très heureux. Il était à une réception à la Maison du Québec. Quelqu'un, un notable, de la francophonie internationale venait de le féliciter. On n'avait jamais vu autant de français aux Jeux olympiques.
C'est vrai que les affiches sont bilingues. Attaboy, mon Jacques.
Finalement, accrédité et installé au centre de presse, je suis allé au McDo, le restaurant officiel du centre de presse. J'ai entendu une voix: «Venez ici, M. Tremblay, ça va me faire plaisir».
C'était un grand gars de Montréal. Tout heureux de son expérience. Ils sont 300 invités par McDo à venir à Vancouver comme bénévoles aux Jeux. Dont un bon pourcentage du Québec.
McDo a compris. Dommage que COVAN ne vende pas des hamburgers.
T'es où Gauthier, qu'on mange un Big Mac?
lundi 8 février 2010
Des Jeux Olympiques à Vancouver
Je vous laisse lire cet article "rafraichissant" sur l'ambiance pré-olympique à Vancouver.
Le lendemain, le samedi, j'ai dû marcher 40 km, dans toute la ville, il faisait 12, plus 12! Au JJ Bean - une chaîne de petits cafés à la mode -, j'étais assis avec la jeune femme qui m'avait donné rendez-vous là, on parlait de je ne sais quoi... Ah si, je sais, on parlait de piles à combustible et d'hydrogène. Elle est sociologue au Conseil national de recherche du Canada, à UBC, je ne comprenais rien à ce qu'elle me racontait quand elle s'est arrêtée de parler pour me montrer quelque chose à travers la fenêtre: regardez, le cerisier est en fleurs.
Ben ça parle au bon Dieu! C'était tout à fait vrai. De toutes petites fleurs d'un rose tendre.
Après, avec la jeune dame, on est allés marcher alentour, dans ce quartier qui s'appelle Mount Pleasant, où elle habite avec son mari médecin. C'est un peu le Vieux-Rosemont, si vous voulez, avec plus d'arbres. C'était sur la 10e Avenue, où les maisons sont bordées de bosquets de rhododendrons - non, quand même pas, ils n'étaient pas en fleurs, mais vous ne le croirez pas, les bourgeons sont presque prêts à éclater, les petits crisses.
On peut faire tous les portraits qu'on voudra de Vancouver, on peut dire qu'on déteste, que c'est une ville arrogante, que c'est une ville neuve et sans âme, il y a les faits, et les faits sont ceux-ci, incontournables: on est le 8 février et les rhododendrons bourgeonnent. On est le 8 février et quelques cerisiers ont déjà des petites fleurs rose tendre. Ce sont là des faits. On ne peut pas aller contre ça.
Un autre fait pour compléter mon portrait de Vancouver. Sur la 13e Avenue, près de la rue Manitoba, une pancarte «À vendre» plantée dans le gazon d'un joli cottage, le même quartier que les rhododendrons. Le cottage n'est pas à vendre, juste le demi-sous-sol: 599 000$.
Voilà, maintenant vous savez tout ce qu'il importe de savoir sur Vancouver. J'ajouterai tout de même que le ciel était bleu, ce qui est exceptionnel, qu'il y avait des vélos partout et que si j'avais eu le mien, je serais assurément monté au mont Cypress - du centre de Vancouver, les bons cyclistes font ça en deux heures.
C'est au mont Cypress que se tiendront, paraît-il, les épreuves de ski acrobatique. Samedi, premier jour des Jeux, finale des bosses: la Montréalaise d'adoption Jennifer Heil est la grande favorite de l'épreuve. Ce sera assurément la première médaille canadienne de ces Jeux, peut-être même la médaille d'or, et ce serait alors la première médaille d'or canadienne jamais gagnée à des Jeux olympiques tenus au Canada. À Montréal en 1976 et à Calgary en 1988, zéro médaille d'or, bref, vous savez comment on est con dans ce pays avec les médailles, 35 millions de Canadiens attendent Jennifer Heil samedi après-midi.
Ça marchera pas, y'a pas de neige! Du centre de presse principal situé au bord du petit bras de mer qui sépare Vancouver de Vancouver Nord - Burrard Inlet -, on a le mont Cypress dans la face, et rien qu'à voir, on voit bien qu'il est vert, à peine saupoudré de blanc au sommet. Je ne sais vraiment pas comment ils vont faire. Ils apportent la neige en camion par petits mottons qu'ils étendent sur une base de foin. Imaginez le coût. Imaginez le nombre de camions dans la montagne, savez comment ahane péniblement un camion en montagne, la fumée que ça crache. Des Jeux verts, y disent, verts parce qu'ils vont se dérouler sur l'herbe. Anyway, les skieurs acrobatiques s'entraînent pour l'instant à Whistler.
Mais je ne vous ai pas vraiment raconté mon arrivée à Vancouver. C'est pareil dans toutes les villes olympiques, les journalistes entrent dans la bulle olympique aussitôt descendus de l'avion. Y'avait une dame avec une pancarte: famille olympique. Bonjour madame. Hon! elle met la main devant sa bouche, je ne parle pas français, s'excuse-t-elle. Non, attendez, elle ne s'excuse pas, elle est accablée, elle se tord les mains, sorry, sorry. Elle me dit où aller pour finaliser mon accréditation, et là, il y a quatre messieurs. Pas un qui parle français. Se confondent en excuses, sorry, sorry. Se roulent à terre.
Le lendemain aux comptoirs d'accueil du centre de presse principal, personne non plus pour parler français. Personne enfin à la technique (pour les connexions internet). Et chaque fois en sont tellement désolés qu'ils font pitié. C'est bien simple, je n'ose plus dire bonjour en français, je me dis qu'il y en a un qui va finir par se suicider et ce sera de ma faute.
Sérieusement, braves gens: j'en ai rien à foutre que vous ne parliez pas français. Pensez-vous que j'ai attendu les Jeux de Vancouver pour savoir que ce n'est pas vrai que le français est une des langues officielles du mouvement olympique? Ça n'a pas été vrai à Athènes, ni à Turin, ni à Pékin, ce ne le sera pas non plus à Vancouver. Sauf qu'ici, on va ajouter le ridicule à l'insulte à cause des prétentions de ce pays au bilinguisme. Anyway, je ne vous en reparlerai plus, je vous laisse avec mon ami Réjean Tremblay, il connaît ça mieux que moi.
Anyway, deux jours plus tard, j'ai fini par tomber sur Ghislain, très gentil, il avait ce petit insigne sur sa chemise qui identifie les francos: Bonjour. Je peux vous aider? s'est-il empressé. Very, very sorry, sir, I don't speak French.
J'espère que je n'ai pas trop l'air de me plaindre. La montagne, la mer, le grand parc machin où je ne suis pas allé, et une pluie de cadeaux. À tous les Jeux, on reçoit des cadeaux. Je sais que cela vous rend jaloux comme des hiboux. Alors voici, pour vous faire baver d'envie, on a reçu cette fois, je jure que je n'invente rien: un stylo; une barre de chocolat; trois paquets de gomme à mâcher; une bébelle que je sais même pas c'est quoi; un compte-pas, comme son nom l'indique, c'est un petit appareil qui a été inventé pour compter les pas qu'on fait, sauf que personne dans la vie ne compte ses pas, savent plus quoi faire avec ce truc-là, c'est pour ça qu'ils nous le donnent, c'est mon troisième; je continue: des pilules Cold-FX contre la grippe; un tapis pour la souris de l'ordi (personne n'a de souris); un carnet de notes McDonald's. Je vous ai dit un stylo?
Allez, je vous laisse. Et n'allez pas croire qu'on va rire comme ça toutes les fois. À m'ment donné, va bien falloir parler de skeleton et de bobsleigh.
dimanche 7 février 2010
Sainte Rose en blanc
C'est parti pour la fête de la neige à Sainte Rose.
Plusieurs animations sont programmées (glissades, pêche sur la glace, balade en chien de traineau, sculpture sur glace,...). De quoi nous sortir un peu et profiter du soleil hivernal. Malgré les -12, c'était très agréable.
Une traversée de la rivière des mille-iles (glacée sur plus d'1 mètre, ou 1.10 verge, ou 3.28 pieds,... ).
Plusieurs animations sont programmées (glissades, pêche sur la glace, balade en chien de traineau, sculpture sur glace,...). De quoi nous sortir un peu et profiter du soleil hivernal. Malgré les -12, c'était très agréable.
Une traversée de la rivière des mille-iles (glacée sur plus d'1 mètre, ou 1.10 verge, ou 3.28 pieds,... ).
dimanche 24 janvier 2010
Bonjour à tous nos amis lecteurs,
Cette semaine, nous vous proposons quelques petites vidéos de nos patineurs en folie:
- Compétition de patin de vitesse (la 2ème de Clément)
http://www.youtube.com/watch?v=PfQ6n-yovB0
- Les premiers pas d'Inès sur la patinoire
http://www.youtube.com/watch?v=6rNPvCfRha0
- Les premiers pas d'Inès sur la patinoire
http://www.youtube.com/watch?v=6rNPvCfRha0
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